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REGLES DE PHYSIQUE ET DE BIOLOGIE

LE BIG BANG !

 

La physique classique, quantique et l'énergie du Point 0 ont chacune leur place dans notre espace-temps appelé la TERRE.

Que savons-nous ?

https://youtu.be/MD6t0KxkF_0

Il y a 15,3 milliards d'années (selon les sources 13 ou 14 milliards), le BIG BANG marque l'instant zéro de l'Univers qui, à son origine, n'a rien de commun avec celui que nous connaissons ; la densité de matière et la température sont infinies. Nous ne pouvons espérer obtenir des informations antérieures à cet instant : le temps semble être né à ce moment.

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De 0 à 100 secondes :  

Une énergie très intense régnant dans tout l'univers (encore assez petit). Des paires de particules et anti-particules apparaissent et disparaissent, en s'annihilant, continuellement, déformant sans arrêt la trame de l'espace-temps : cela signifie que le temps n'est pas encore vraiment un temps, il ne cesse de se déformer. Au départ, minuscule ballon de 10 -30mm de diamètre, l'univers se serait gonflé bien au delà des distances observables par les téléscopes. Cette inflation se serait produite sous l'effet d'un champ scalaire qui aurait joué le rôle d'une force répulsive qui aurait fait gonfler l'Univers.

Ce ne sont pas les limites de l'univers qui s'agrandissent, mais bien l'univers lui-même qui grossit : chaque particule s'éloigne de ses voisines. Pendant ce temps, l'énergie du champ scalaire diminue graduellement. Lorsqu'elle devient insuffisante, l'inflation s'arrête et le reste d'énergie du champ scalaire diminue graduellement. Lorsqu'elle devient insuffisante, l'inflation s'arrête et le reste d'énergie du champ scalaire se matérialise en particules telles que des photons et des électrons. Une fois le champ scalaire disparu, l'expansion de l'univers se poursuit de façon régulière, comme on l'observe aujourd'hui. A ce moment, deux forces existent : la gravitation et la force électronucléaire.

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L'inflation s'est arrêtée : la force motrice qui l'anime laisse derrière elle des particules élémentaires - un plasma d'électrons, quarks, leptons, photons, neutrinos, dans un environnement où les températures sont inouies. Trois nouvelles forces apparaissent alors :la force forte (qui assemble les noyaux des atomes), la force faible (qui régit la radioactivité) et la force électromagnétique (qui agit entre les particules chargées électriquement). Ces trois forces viennent s'ajouter à la gravitation, déjà présente. L'univers continue à se refroidir au fur et à mesure qu'il grandit. L'univers s'est refroidi jusqu'à 1 milliard de degrés. les quarks commencent à s'agglutiner 3 par 3, collés par la force nucléaire et formant les premiers protons, modules de base des atomes.(Le mot "atome" vient du mot grec "a-tamos" et signifie "insécable". cette notion fut inventée par Leucippe de Milet en 420 avant J.C.).

L'univers se refroidit à une vitesse extraordinaire (1 milliard de degrés), et il n'y a plus assez de chaleur pour former d'autres éléments plus lourds. Neutrons et protons fusionnent pour constituer les noyaux d'atomes fondamentaux : ceux de l'Hydrogène, de l'hélium et du llithium (= nucléosynthèse).

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Lorsqu'on scrute l'univers, on remarque qu'il représente 92% de la matière contenue dans cet univers et l'hélium 7%. les éléments lourds ; tels que le  carbone, l'oxydène ou encore le fer, ne représentent que le 1% restant.

Les éléments légers : Tout se joue en 3 minutes, temps qu'il faut au big bang pour fabriquer ces noyaux d'H et de d'He. En effet, à partir des protons et neutrons présents depuis un temps de un cent millIème de seconde après le début du big bang, commence la formation des premiers atomes. Les neutrons, seuls, se lient autant qu'ils peuvent avec des protons sous l'effet de la force électro-forte, celle-là même qui colle encore aujourd'hui les protons et neutrons dans le noyau des atomes. 

D'après les théories récentes, il existe alors un nombre égal de particules de matière et d'anti-matière. Cet équilibre perdure entre l'énergie que nous connaissons, c'est-à-dire les photons produits principalement par les étoiles et l'énergie du point 0 ou énergie noire. Les ondes scalaires appelées aussi ondes Tesla viendraient de cette égergie du Point 0.

Revenons à des choses plus courants. Il y a 4,3 milliards d'années, un nuage de gaz s'est densifié pour donner naissance à la Voie Lactée, à notre soleil, à la Terre.  Nous venons donc d'un nuage de gaz, ce qui permet de comprendre les calculs de nos savants.

Si on enlève l'espace séparant , par le "vide", les protons, neutrons, électrons et atomes qui constituent la terre, la matière de celle-ci tiendrait dans une tête d'épingle. L'Univers entier tiendrait dans une coquille de noix ! Ce qui permet de mieux appréhender notre monde, constitué de pratiquement RIEN.

 

TOUT N'EST QUE ONDES, ENERGIE ET INFORMATIONS

 

La cohésion de notre univers et assurée par :

Les 4 forces de l'Univers

  1. GRAVITATION : cette force agit sur la matière et sur l'énergie. Responsable de la pesanteur, du mouvement des astres, de la forme globale de l'Univers.
  2. INTERACTION FORTE :  est responsable de la cohésion des noyaux atomiques.
  3. INTERACTION FAIBLE : responsable de certains aspects de la radioactivité. Implication de neutrinos.
  4. INTERACTION ELECTROMAGNETIQUE : Portée illimitée, gouverne les échanges entre particules porteuses de charges électriques. Elle est à l'origine des rayonnement électromagnétiques et responsable des propriétés des atomes impliquant des électrons (concerne la chimie, la biologie, la matière).

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LA STRUCTURE DE LA MATIERE

L'ATOME

Formé d'un noyau central (charge électrique positive) entourée d'un nuage d'électrons (particules d'électricité négative ayant au total une charge opposée à celle du noyau). Le noyau est formé de protons (grains d'électricité positive) et de neutrons (pas de charge électrique). L'ensemble protons-neutrons (=nucléon) tourne  dans le noyau (V=70 000 km/s).

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Un atome dans son état normal comprend autant de protons que d'électrons. il est donc électriquement neutre.

 

 L'ion est un atome ayant gagné ou perdu des électrons.

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Si charge totale de l'atome négative : ion négatif = anion. Si charge totale de l'atome positive : ion = cation

Un électron "excité" par un apport d'énergie change d'orbite et revient à son état initial après un certain temps.imagescaqigv10.jpg

Il restitue alors son excès d'énergie sous forme de photons (= quantum de radiation électromagnétique subdivision ultime de l'énergie).

Il existe beaucoup d'atomes différents mais ils sont fabriqués à partir de protons, de neutrons et d'électrons tous identiques. Les atomes se différencient seulement par leur nombre de protons, de neutrons et d'électrons.

 

Combien y a t-il d'atomes ?

Dans la nature, il existe environ 90 atomes différents qui se combinent pour former d'infinies variétés de composés. Il faut ajouter les atomes naturels radioactifs (et donc instables) et ceux créés artificiellement par l'homme lors de réactions nucléaires.

Actuellement, il existe environ 115 atomes qui onté été découverts ou créés, mais la liste peut s'allonger. Un des derniers atomes créé est l'élément 114, baptisé du doux nom provisoire de ununquadium (symbole Uuq) : il a été créé en 1998 au Nuclear institut of Dubna en Russie. L'atome le plus important de l'Univers est aussi le plus simple : l'hydrogène (symbole H) qui représente 75% de la matière totale du cosmos. 

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L'hydrogène possède un noyau formé d'1 proton autour duquel tourne un électron.

 

à suivre...

 

LA IONISATION, UNE NOTION FONDAMENTALE

ONDES IONISANTES ET NON IONISANTES

  1. Ionisantes : chassent les électrons de leur orbite → perturbent le système cellulaire (failles géologiques, veines d'eau souterraines);
  2. Non ionisantes : excitent les électrons sans les chasser → perturbent le système nerveux et endocrinien (réseaux telluriques - électricité artificielle 50 Hz.

Radioactivité

Certains atomes sont radio-actifs, c'est à dire qu'ils émettent un rayonnement. En fait, c'est le noyau de ces atomes qui émet ce rayonnement car ce noayau est instable. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, la radio-activité est un phénomène tout à fait naturel.

On distingue 3 types de radio-activité d'origines différentes : alpha, beta et gamma.

Radiations ionisantes :

Elles se propagent soit sous forme de trains de particules (alpha, beta), soit sous forme d'ondes (rayon X, rayon gamma). Seul le rayonnement gamma est de nature électromagnétique (selon C.Louis KERVRAN).

- rayonnement alpha : particules lourdes (noyaux d'hélium) constituées de 2 protons et 2 neutrons (4 particules alpha), transformant l'atome en un autre atome ou élément. Ces particules son dotées d'une grande énergie mais n'ont pas un grand pouvoir de pénétration (pas assez pour passer à travers une feuille pour la peau). Les rayons alpha sont arrêtés par 6 cm d'air.

- rayonnement beta : un neutron devient un proton  (B-) ou un proton devient un neutron (B+) en se chargeant d'énergie et provoque l'émission d'un électron (= particule beta de grande énergie). Ils pénètrent la peau (risque de brûlures). Les rayons béta sont arrêtés par un écran en aluminium. Le rayonnement beta est identique au rayonnement cathodique d'un poste de télévision.

- rayonnement gamma : un proton devient un neutron, provoquant lémissison d'une particule (positron +). Le positron va se combiner avec un électron pour produire le rayon gamma. Si un noyau atomique reste instable, même après avoir émis des particules alpha et beta, il se débarassera de son énergie en excès et cherchera un nouvel équilibre en émettant un rayonnnement gamma d'une intensité énorme et ce, dans un laps de temps très court. Composé de photons, il est de même nature que la lumière visible et se déplace à la même vitesse. Ces rayonnement ont une énergie très élevée et passent facilement à travers une épaisseur de plomb ou de béton. Ils peuvent endommager les molécules du matériel génétique (ADN) accumulées dans les organes de reproduction et causer des mutations susceptibles de nuire aux générations futures.

- rayonnement X : c'est une forme de rayon cosmique. Les rayons X sont moins pénétrants que les rayons gamme mais il sont aussi dangeureux.

- rayonnement de neutrons (ou neutronique) : émission d'une grande quantité de neutrons hors du noyau atomique. Quand les neutrons entrent en collision avec un atome, ils se combinent avec son noyau et engendrent une très haute radioactivité. L'explosion nucléaire rend l'environnement radioactif. 

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Le corps humain étant constitué de 50 000 à 60 000 milliards de cellules et chaque cellule d'environ 1000 milliard d'atomes, il est aisé de comprendre que si des ondes ionisantes (veines d'eau, failles, ondes artificielles surtout de haute fréquence) touchent le corps, cela finira par créer un grand nombre de graves pathologies.

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Radiations non-ionisantes

Les rayonnements non ionisants se propagent sous forme d'ondes et émettent une énergie suffisante pour exciter les atomes, mais insuffisantes pour altérer leur structure et émettre des ions.

Les réseaux telluriques (Hartmann, Curry, Wissmann,...) entrent dans cette catégorie, ainsi que les rayonnements électromagnétiques artificiels (électricité domestique 50Hz, par exemple).

Cependant, pour ces derniers, la composante magnétique provoque des effets très similaires à ceux des rayonnements ionisants (effet sur la cellule et l'ADN, donc, le patrimoine génétique), ce qui nous ferait classer les rayonnements magnétiques importants dans les rayonnements ionisants.

La radio-activité naturelle

La radio-activité naturelle est très importante mais assez mal connue. C'est probablement une source d'énergie importante qui contribue à maintenir le magma en fusion sous la croûte terrestre (que l'on aperçoit quelquefois en surface sous la forme de lave).

Un corps humain contient environ 20 milligrammes de potassium 40, un élément radio-actif betta naturel. Il produit 340 millions de désintrégrations beta par jour !

La connaissance des proportions naturelles des éléments radio-actifs et de leurs périodes permet de calculer l'âge des objets qui les contiennent. Cette méthode est largement utilisées pour dater des objets pour les archéologues, par exemple en utilisant le carbone 14.

Le granit est naturellement radio-actif (10 à 12 millerems) ainsi que, dans une moindre mesure, le calcaire (4-6 millerems). Cette radio-activité se traduit par l'émission d'un gaz rare, le radon, fortement ionisant.

La radio-activité artificielle

Certains éléments radio-actifs sont naturellement présents dans la nature : par exemple le carbone 14 ou le potassium 40. Cependant, il est aussi possible de créer artificiellement des éléments radio-actifs qui ne se trouvent pas dans la nature, c'est la radio-activité artificielle. Pour cela il faut bombarder des atomes "naturels" avec des protons ou des neutrons (ou des noyaux d'Hélium), les "particules alpha". De cette manière les noyaux des atomes de départ sont modifiés en réaction nucléaire.

Sources : Voyage au coeur de la matière - Centre Physique des particules - http ://marwww.in2p3.fr - André Simoneton - Radiations des aliments -  Ondes humaines et santé - le Courrier du Livre 1971. 

 

ONDES MAGNETIQUES

L'ELECTROMAGNETISME

Les ondes électromagnétiques sont une combinaison de deux perturbations, l'une électrique, l'autre magnétique. Ces perturbations oscillent dans deux plans perpendiculaires et se déplacent à la vitesse de la lumière (300 000 km/seconde).

Leur propagation ressemble au déplacement d'une vague d'eau. Chaque onde électromagnétique est définie par sa longueur d'onde, distance parcourue par l'onde pendant une période d'oscillation. Elle peut aussi être caractérisée par sa fréquence, c'est-à-dire le nombre d'ondulations effectuées par seconde. Elles se propagent dans le vide, en ligne droite (si le milieu est homogène) et à travers les milieux non conducteurs d'électricité. Elles sont arrêtées par les corps conducteurs.

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Les ondes électromagnétiques se réfléchissent et se réfractent comme la lumière. Elles sont absorbées sélectivement par les êtres vivants, en fonction de leur longueur d'onde. Pénération de quelques centimètres, pour les micro-ondes hyperfréquences, à totale, pour les très basses fréquences.

Ce qu'il faut retenir :

Qu'est-ce qu'une onde électromagnétique ?

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  • Onde : tout phénomène vibratoire qui se propage
  • Vibration : oscillation périodique rapide
  • Oscillation : mouvement de part et d'autre d'une position d'équilibre fixe.
  • Amplitude : élongation maximale d'une mouvement oscillatoire
  • Résonance : accroissement de l'amplitude d'un phénomène de vibration, lorsque deux systèmes vibrent à la même fréquence.
  • Longueur d'onde : distance parcourue par l'onde pendant une période d'oscillation
  • Fréquence : nombre d'oscillations par seconde

 

LE PHOTON ET L 'ENERGIE

La lumière peut être décrite comme une onde, mais dans certains cas, elle se comporte plutôt comme un faisceau de petits grains d'énergie, sans masse, que l'on appelle photons. La petite quantité d'énergie transportée par un photon est dépendante de la fréquence qui lui est associée : cette énergie est d'autant plus grande que la fréquence est élevée... 

LA PHYSIQUE QUANTIQUE

Bien des physiciens croient que la meilleure façon de décrire le monde de l'atome demeure le modèle mathématique, et qu'à travers les équations nous pouvons entrevoir la façon complexe dont le monde microscopique est ordonné.

Mais un orage souffle sur la physique du vingtième siècle, faisant trembler ses fondations et jetant la confusion sur la nature même de ses concepts les plus ultimes. Véritable révolution qui vient jeter un pavé dans la mare pourtant si tranquille de nos croyances acquises jusqu'alors, la physique quantique se révèle une théorie sans commune mesure avec tout ce qu'on croyait savoir au sujet du monde atomique. 

La théorie quantique est utilisée par les physiciens pour rendre compte des phénomènes qui ont cours à l'échelle miscroscopique des particules.imagescah1vxwq.jpg

La physique quantique signifie littéralement "physique des quanta" (= pluriel latin de "quantum" qui signifie quantité).

Ce nouveau mot apparaît dans le registre de la physique, le 14 décembre 1900. grâce à un mémoire révolutionnaire lu devant l'Académie des Sciences de Prusse par l'allemand Max Planck (ci-icontre) : ce dernier postule l'idée originale selon laquelle les échanges d'énergie entre la lumère et la matière ne peuvent se faire que par paquets discontinus que l'on appellera les "quanta". Il renonce ainsi à la loi sacrée de la continuité, pilier de la physique classique.

La théorie quantique décrit un monde étrange, où l'on découvre que la matière qui constitue tout notre univers, et qui semble pourtant bien localisée dans l'espace, est en fait « étendue » quelque part. Les repères comme ici et là-bas, qui sont si cohérents à notre échelle, perdent toute signification dès qu'on franchit les limites du monde atomique.

La lumière photonique et quantique

Après Max Planck, cette notion radicalement nouvelle de "lumière quantique" sera reprise en 1905 par Albert Einstein imagesca0yyz85.jpgqui soutiendra que l'énergie de la lumière est en quelques sorte "granuleuse". ce 'grain d'énergie" sera appelé photo en 1926. Une nouvelle particule est née, particule immatérielle et sans masse.

Chaque photon né d'un rayonnement (lumière, ondes radios, rayons X...) est porteur d'un quantum d'énergie caractéristique de sa fréquence (fréquence de la lumière : couleur).

La physique quantique va donc associer une onde et une particule. Cette association se généralisera d'ailleurs à toute particule et notamment, à l'électron. Mais comment concilier du continu (ondes) avec du discontinu (particules) ?

La dualité onde-corpuscule

La remise en cause la plus importante à laquelle oblige la physique quantique concerne la manière de représenter les objets physiques et leurs propriétés. L'ancienne physique, dite classique, distingue deux sortes d'entités fondamentales :

  • les corpuscules, qui sont des sortes de billes microscopiques,
  • les ondes, qui se propagent dans l'espace comme le mouvement d'une vague sur la mer.                                                       

La physique quantique ne retient pas cette classification pourtant bien commode. Les objets qu'elle considère physique-quantique300px-dualite.jpgne sont ni des corpuscules, ni des ondes, mais "autre chose".

Aidons-nous de l'analogie suivante : regardé sous deux angles différents, un cylindre nous apparaît tantôt comme un cercle, tantôt comme un rectangle. Pourtant, il n'est ni l'un, ni l'autre.

Ainsi, en est-il du photon, de l'électron ou de toute particule élémentaire dont l'image corpusculaire ne serait qu'une facette d'une entité plus complexe.

 

 

 Le spectre lumineux

Chaque atome ne peut donc émettre qu'une palette précise de couleurs caractéristiques : chaque couleur de lumière est en fait une fréquence particulière (et donc un niveau d'énergie) de photon. Tous les sauts d'électrons entre toutes les orbites possibles au sein d'un même atome se traduisent donc par l'émission (ou l'absorption) d'un spectre de lumière caractéristique.

Le principe d'indétermination d'Heisenberg :

 Effondrement de l'onde "Collapse du psi"...

à suivre... 

Ce chapitre fera l'objet d'une nouvelle catégorie dans le menu de ce site, vu l'importance de cette notion "née" au début du 20° siècle...

 

FONCTIONNEMENT DE LA TERRE

LE MAGNETISME TERRESTRE

LA TERRE

L'Intérieur de la Terre est constitué d'une succession de couches de propriétés physiques différentes : au centre, le noyau qui forme 17% du volume terreste et qui se divise en noyau interne solide et noyau externe liquide. Le manteau, qui constitue le plus gros volume terrestre : 81% et qui se divise en manteau inférieur solide et manteau supérieur principalement plastique, mais dont la partie tout à fait supérieure est solide. Enfin, la croûte (ou écorce - plaques tectoniques) qui compte pour moins de 2% en volume et qui est solide.

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L'ATMOSPHERE DE LA TERRE

La composition actuelle de l'atmosphère est de 77% d'azote, 21% d'oxygène, 1% de vapeur d'eau et 0,9 % d'argon. Le dioxyde de carbone est le constituant le plus important présent sous forme de traces. La présence d'oxygène a permis la formation d'une couche d'ozone élevée qui protège la surface terrestre des rayons ultraviolets du Soleil, nuisibles à la vie.

LES RADIATIONS COSMIQUES

Au sol, l'atmosphère terrestre nous protège (plus ou moins bien). Mais (il faut le savoir), dans l'espace ou à bord des avions de ligne, l'homme est directement exposé aux rayonnements cosmiques qui peuvent être mortels. Les rayons cosmiques sont, en effet, des particules très énergétiques qui peuvent traverser plusieurs centimètres de matières et irradier le coeur même des cellules.

Le principal effet d'une irradiation est une rupture des liaisons chimiques (notamment de l'ADN) qui peut donner lieu à des cancers et des perturbations génétiques graves. L'essentiel de ce rayonnement est arrêté par l'atmosphère terrestre.

Entre l'ionosphère chargée positivement et la surface de la Terre, chargée négativement, la chute de tension est de l'ordre de 400 000 volts. Au niveau du sol, la tension résiduelle va de 5 à 5000 V.

LE CHAMP MAGNETIQUE TERRESTRE ET LA MAGNETOSPHERE

Le champ magnétique terrestre est un champ bipolaire : il possède un pôle magnétique Nord et un pôle Sud. Cet axe polaire est incliné d'environ 11° par rapport à l'axe de rotation de la Terre. C'est un champ très faible (0,3 gauss) mais il exerce un effet qui n'est pas négligeable.

Ce champ trouve son origine dans les mouvements de rotation et de convection de l'intérieur fluide de la Terre. L'existence d'un champ magnétique dipolaire et d'une atmosphère dense conduit à la formation autour de la terre d'une magnétosphère.

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LE MAGNETISME VA-T-IL S'INVERSER ?

Des forages exécutés, il y a 40 ans dans les laves des anciens volcans le laissent supposer. La silice (28,6 % de la terre) est attirée par le Nord magnétique. Dans la lave, les grains de silice se tournent vers le nord puis en refroidissant se transforment en rochers bloquant la silice. Ainsi, a-t-on pu constater que ces dernières 4 millions d'années, le nord et le sud se sont inversés à plusieurs reprises à des périodicités différentes. Les actuels bouleversement volcaniques pourraient laisser présager une prochaine inversion.

à suivre...

- "La connaissance du magnétisme commence au 6° siècle avant J.C. Dans la colonie grecque de Magnésie se trouvait, en abondance un minerai qui avait la propriété d'attirer le fer : on la nomma "pierre de Magnésie", d'où le mot francais "magnétique" qui apparut vers 1617. On constata que cette propriété d'attraction pouvait se transmettre à des morceaux de fer que l'on nomma "aimant". Principale application en 1527 : la boussole, qui permit la navigation en haute mer de jour comme de nuit".- 

 

LES RAYONNEMENTS NATURELS

LES RAYONNEMENTS COSMIQUES

Différents rayonnements ultra pénétrants influencent fortement la vie sur la Terre, notamment au travers de l'eau, qui servirait de résonateur essentiel aux radiations d'origine cosmique :

 

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  • rayonnement solaire : lumière et chaleur (infrarouge)
  • rayonnement basse énergie : du centre de notre galaxie, la Voie lactée (explosion d'étoiles)
  • rayonnement haute énergie extragalactique : micro-ondes à très haute fréquence (collision de galaxies, fusion de trous noirs ?)
  • rayonnement de fond : bain de photons originel, émis 300 000 ans après le Big-Bang (rayonnement fossile);

Ces rayonnements nous parviennent essentiellement sous deux formes : le rayonnement incident, en provenance directe du cosmos et réémis par l'atmosphère. Une partie du rayonnement réfléchi par le sol.

 

LES RAYONNEMENTS TELLURIQUES

A quelques mètres, centaines de mètres et kilomètres de profondeur, les courants telluriques se déplacent à travers les diverses couches géologiques selon les voies de moindre résistance électrique, empruntant les chemins les plus conducteurs des couches en présence. A faible profondeur, ces courants telluriques influent localement sur le champ magnétique terrestre externe et semblent non négligeables dans le maintien ou le développement des processus biologiques.

Bien que leur densité soit faible, ces courants emprunent parfois les voies d'eau, les filons métallifères ou profitent des accidents géologiques, tels les failles, pour se cumuler à leur rayonnement et s'échapper du sol. Dans ces circonstances, ils peuvent perturber l'équilibre des lieux qu'ils traversent, que ce soit l'habitat ou les installations électroniques sophistiquées.

 Les arbres sous influence telluriques  60871293.jpg

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Revue Les Quatre Saisons du Jardinage, n° 68, mai/juin 1991, p.48)

dscn4289.jpgPhoto 1 et 2 - Parc de la résidence de la Maurelette - Marseille 14/15° - 3 janvier 2013 - (photos Jany G.)

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LE RAYONNEMENT NEUTRONIQUE

Le rayonnement neutronique serait, parmi d'autres, un rayonnement de neutrons. Ce rayonnement de neutrons observé s'expliquerait par un rayonnement de chaleur de la terre, non pas dû à une partie de chaleur du noyau terrestre, mais produits par un processus nucléaire naturel de fission des atomes dans les profondeurs de la croûte terrestre. Il se formerait des rayons alpha, bêta, gamma, plus ou moins absorbés par la terre elle-même alors que les particules neutres, les rayonnements de neutrons, atteindraient la surface du sol.

 Ces rayonnements ont la faculté de pénétrer la matière bien plus facilement que ne peuvent le faire les particules et les rayonnements alpha, bêta et gamma

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Absorption du corps humain par les ondes

  

LES VEINES D'EAU SOUTERRAINES

Les courants d'eau souterrains, dotés de propriétés électrochimiques, provoquent en circulant à travers les sables, graviers et autres failles terrestres, un courant d'électricité créé par la dissymétrie des charges positives et négatives des molécules d'eau, les charges négatives se fixant sur les particules du sous-sol et les charges positives, plus petites, continuant en écoulement libre.

image-387.jpgMême s'ils se déplacent à des vitesses très faibles, ces courants d'eau suffisent pour provoquer des courants électriques mesurables, de l'ordre du millivolt. Dans le cas de vitesse importantes, le potentiel électrique ainsi dégagé crée un champ électromagnétique local qui influence le champ des micro-ondes à la surface du sol et perturbe le rayonnement tellurique des neutrons thermiques.

Le rayonnement infrarouge, normalement réparti de façon uniforme à la surface du sol, est affaibli en été puis renforcé en hiver sur le passage des cours d'eau. Lorsque celui-ci est freiné ou resserré accidentellement dans le sol, la mise en faisceau des neutrons provoque une augmentation du double, voire du triple, du rayonnement gamma.

Le rayonnement de micro-ondes et le champ d'ondes ultra-courtes du sol se trouvent renforcés par l'effet des perturbations électriques engendrées par le courant sur les minéraux du sol. Ainsi, sur les cours d'eau souterrains, la formation d'un rayonnement en micro-ondes, de plus forte intensité qu'alentour, donne naissance à des zones perturbées localement qui se révèlent néfastes pour les êtres vivants.

La mesure des différents potentiels électriques de l'air et du sol permet d'observer des bandes paticulièrement actives à la verticale des rives des cours d'eau souterrains et à l'extérieur de celles-ci, les "bandes annonces".

Nombreux sont les troubles observés dans les habitations construites sur des cours d'eau souterrains. Toutefois, tous les cours d'eau souterrains ne seraient pas systhématiquement pathogènes. L'eau peut également drainer des traces de radioactivité et en charger n'importe quel corps (pierre, argile, marne, graviers) qui devient émetteur à son tour.

Ainsi, dans les nappes et poches d'eau souterraines, les cavités du sol qui les renferment sont irradiées et deviennent un facteur amplificateur (onde portée) du rayonnement de l'eau (onde porteuse), pouvant entraîner des répercussions sur l'équilibre ou la santé d'éventuels habitants. Si, en plus, cette eau souterraine est malsaine ou polluée par la présence de déchets chimiques ou organiques, la pathogénicité des rayonnements s'en trouve accentuée. Ces déchets peuvent provenir des eaux usées : puisard, égouts, fosses d'aisance ou de la proximités d'un cimetière.

Les veines d'eau souterraines sont sujettes à fluctuation, en fonction des mouvements de terre qui se produisent occasionnement et bien sûr, des intempéries.

 

LES FAILLES GEOLOGIQUES

Une rupture géologique provient de la sépartion ou fente d'une masse rocheuse en deux parties. Si ces deux masses se déplacent l'une par rapport à l'autre, il apparaît une faille. le déplacement peut avoir lieu horizontalement, donnant naissance à des crevasses ou verticalement, créant des fissures. Il a été possible d'en mesurer certaines atteignant 1700 mètres de profondeur. Les failles créent des zones où le champ de rayonnement naturel est perturbé à la surface du sol.2.jpg

On constate une augmentation du rayonnement gamma (ionisant) provoqué par le dépôt des minéraux radioactifs, lors du passage des eaux souterraines au fond des failles, dites failles "humides", et par la remontée des gazs radioactifs concentrés, présents en permanence dans les sols, mais dont le dégazage est facilité par la brèche. Il s'ensuit une ionisation plus forte à la surface du sol. Ce rayonnement gamma se montre trois fois plus intense la nuit que le jour : d'où l'importance de situer son lieu de sommeil en dehors des zones perturbées par les failles.

Sans être réellement une faille, une brutale rupture géologique dans la composition superficielle du sol, en mettant en contact des matériaux de nature différente (argile plastique et sable, par ex), suffit pour provoquer un rayonnement capable de perturber une personne à un emplacement fixe. A cela, peuvent bien sûr s'ajouter des sources d'irradiations dues, par exemple, à des fosses ou des réserves d'eau enterrées, ainsi qu'à des souterrains non ventilés. Les molécules d'hydrogène se désintègrent et, par un phénomène d'ionisation, irradient les couches supérieures du sol et, par voie de conséquence, les personnes exposées. Le gaz radon naît également de ces conditions d'enfermement de l'air.

En comparaison, l'influence à la surface du sol des failles géologiques est beaucoup plus intense et concentrée que l'influence des cours d'eau souterrains. Ces derniers peuvent se faire sentir à plus de 50 mètres de part et d'autre de la veine d'eau, en fonction du débit et de la profondeur. En revanche, l'influence des failles est très localisée : de quelques centimètres à un mètre de largeur.

Cela signifie qu'une habitation située sur un cours d'eau souterrain se trouve souvent polluée globalement par des émanations produites par le courant, alors que sur une faille, l'influence peut n'affecter qu'une seule pièce ou chambre, ce qui est plus facilement répérable. En matière d'harmonisation des lieux, les failles présentent l'avantage d'être stables par rapport aux veines d'eau souterraines. Mais elles peuvent se produire subitement à la suite de tremblements de terre, même éloignés les uns des autres de 500 kilomètres.

(Voir également la catégorie "SITES SUR FAILLE GEOLOGIQUE"  - Lieux Sacrés - dans le menu de ce site)

  

 

LE RESEAU HARTMANN

Dans les années 50, un pionnier des recherches en géobiologie, le docteur E.Hartmann (Université de Heidelberg) redécouvrit à la surface du sol, la présence d'un vaste réseau quadrillé de rayons ou zones de perturbations cosmo-telluriques, sorte d'immense toile d'araignée. En réalité ce vaste réseau serait composé de plusieurs grilles réticulaires qui se superposent et s'interfèrent. Il en résulte une grille globale qui apparaît comme biologiquement hautement active.

Le docteur Hartmann constate que cette résille globale ou réseau "H" (du nom de Hartmann) forme un vaste ensemble de "murs invisibles", tel un filet ou un quadrillage de dimensions apparemment fixes. Réparti sur la terre, on le retrouverait en hauteur dans toute la biosphère.  (Voir  la rubrique "Urantia gaia" dans le menu de ce site). Les bandes verticales de ce quadrillage partant de terre sont constituées de lignes de 21 cm de largeur qui suivent les directions géomagnétiques du globe : ces bandes s'orientent dans leur ensemble selon les pôles géomagnétiques.

En Europe Centrale, par exemple, on retrouve un de ces "murs invisibles" en moyenne tous les deux mètres dans le sens Nord-Sud et tous les deux mètres cinquante dans le sens Est-ouest. A l'intérieur  de ces lignes géométriques se trouve une zone dite neutre. On constate, dans le cadre de cette résille tellurique, que le champ magnétique, à l'intérieur de la zone neutre, se différencie sensiblement de celui situé sur les lignes du réseau et, plus encore, à la verticale de leurs croisements ou noeuds.

Ce réseau quadrillé passe partout et se détecte sur terrain nu, en plaine, en montagne, sur les plans d'eau ainsi qu'à l'extérieur et à l'intérieur des habitations. il se rencontre verticalement aux mêmes endroits à différents étages. Un fait intéressant à noter est l'apparition dans les pièces à angles droits, d'une résille secondaire du "réseau H", suivant la direction des murs et dont la dimension des mailles est inférieure au réseau quadrillé principal.

Par la position des noeuds et l'emplacement des lits, il est possible d'indiquer avec précision l'endroit du corps où le dormeur risque d'être affecté pendant le sommeil. Mais pourquoi l'emplacement du lit aurait-il autant d'importance ?

 

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 Au cours d'une vie, nous passons en moyenne 20 à 25 ans dans un lit : le corps de l'individu reste allongé généralement à la même place et, souvent pendant des années. Pendant son sommeil, il perd environ les deux tiers de sa résistance de l'état d'éveil, alors même que la surface de son corps est plus exposée.

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Le bombardement plus ou moins faible par le rayonnement cumulé à l'endroit du noeud suffit, au bout de quelques temps, à perturber l'organe exposé. C'est le même principe pour les emplacements fixes où les personnes sont assises pendants plusieurs heures de suite.

(voit également le réseau Curry et d'autres dans la catégorie RESEAUX dans le menu de ce site)

TROU NOIR OU ANTI-MATIERE

Sujet à réflexion pour ceux qui s'interessent à l'astrophysique :

 

Un trou noir est un objet dont la zone de gravité possède une influence si puissante que tout ce qui s'égare à l'intérieur d'une limite appelée horizon des événements, y compris la lumière, ne peut s'en échapper.imagescaf79oct.jpg

 La théorie de la Relativité Générale d'Einstein montre qu'un trou noir peut se former dès que la matière est confinée dans un espace suffisamment restreint. Bien que les trous noirs ne puissent pas être observés directement, les astronomes ont identifié de nombreux objets cosmiques comme appartenant à cette espèce, en se basant sur la façon dont la matière leur tourbillonne autour.
Mais les physiciens Thibault Damour de l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Bures-sur-Yvette, et Sergey Solodukhin de l'université internationale de Brême en Allemagne, affirment désormais que ces objets pourraient être en réalité des structures appelées trous de ver.


Un trou de ver est une déformation du tissu de l'espace-temps qui connecte un endroit à un autre. Si l'on imagine notre univers comme une feuille bidimensionnelle, on peut représenter un trou de ver comme une sorte de "gorge" reliant notre feuille à une autre.

 Dans un tel scénario, l'autre feuille pourrait être un univers différent, possédant ses propres galaxies, étoiles et planètes.
Damour et Solodukhin ont étudié ce à quoi pourraient ressembler de tels trous de ver et ont découvert avec étonnement qu'ils imiteraient les trous noirs que nous connaissons à un pointtel qu'il nous serait pratiquement impossible de faire la différence.

Le rayonnement de Hawking

La matière tourbillonnerait autour d'un trou de ver de la même manière qu'autour d'un trou noir, les deux types d'objets déformant de façon identique l'espace qui les entoure.

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On pourrait espérer les distinguer par le rayonnement de Hawking, cette émission de particules et de lumière qui ne devraient provenir que des trous noirs et auraient un spectre énergétique caractéristique. Mais ce rayonnement est si faible qu'il serait complètement noyé par d'autres sources, telles que le fond cosmique micro-onde, vestige du Big Bang, et qu'il serait inobservable en pratique.
Une autre différence que l'on pourrait espérer exploiter est que les trous de ver, contrairement aux trous noirs, n'ont pas d'horizondes événements. Cela signifie que ce qui pénétrerait dans un trou de ver pourrait en revenir "intact". En fait, les théoriciens indiquent qu'un certain type de trou de ver boucle sur lui-même, de sorte qu'il ne débouche pas sur un autre univers, mais mène à sa propre entrée.

 

Un audacieux plongeon

Mais ceci ne fournit pas un test infaillible non plus. Selon la forme du trou de ver, il pourrait falloir des milliards et des milliards d'années pour que ce qui y rentre en ressorte. Même les plus anciens trous de ver de ce type dans notre univers n'auraient pas eu encore le temps de nous retourner quoi que ce soit.
Il semble que la seule façon de procéder pour faire la différence soit de faire un plongeon audacieux à l'intérieur. Ce serait un jeu dangereux, parce que si c'est un trou noir, la gravité incroyablement intense à l'intérieur éparpillerait tous les atomesdu corps y pénétrant. Et quand bien même il s'agirait d'un trou de ver, les forces en jeu pourraient encore lui être fatales.

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Un mouvement de yo-yo

En supposant que l'on survive à l'expérience, et que le trou de ver ne soit pas symétrique, on pourrait finalement se retrouver de l'autre côté, dans un autre univers. Mais sans autre action, le trou de ver tendrait à nous réaspirer et à nous ramener vers son ouverture dans notre univers. "Le vaisseau spatial subirait un mouvement de yo-yo, indique Damour, à moins d'utiliser ses moteurs pour échapper à l'attraction du trou de ver et explorer l'espace de l'autre côté.
Mais quelqu'un qui vous attendrait d'un coté ou de l'autre devrait sans doute attendre des milliards d'années avant d'avoir de vos nouvelles, le temps de passage pourrait être affreusement long.
Un tel délai rendrait impossible les communications entre les univers. Mais ce retard pourrait devenir plus petit avec de plus petits trous de ver. Si un trou de ver microscopique pouvait être découvert, voire fabriqué, le temps de transfert pourrait se réduire à quelques secondes, indique Solodukhin, rendant potentiellement réalisable la transmission bidirectionnelle.
Stephen Hsu de l'université de l'Orégon, qui a étudié la formation des trous noirs et les propriétés des trous de ver, est d'accord avec le fait que la distinction entre les deux types d'objets par des observations est en pratique impossible, du moins avec la technologieactuelle.

Une matière exotique

"La propriété la plus importante d'un trou noir, c'est-à-dire l'existence d'un point de non retour, n'est pas quelque chose que nous pouvons tester à l'heure actuelle," déclare-t-il. Toujours est-il que, selon lui, les objets que l'on soupçonne être des trous noirs en sont probablement plutôt que des trous de ver. Il existe des scénarios plausibles pour expliquer leur formation, comme l'effondrement d'une étoile massive, alors que celle des trous de ver n'est pas claire.
"Les trous de ver qui pourraient être confondus avec des trous noirs macroscopiques exigent, pour rester stables, la présence d'un certain type de matière exotique. Et rien n'est moins sûr qu'une telle matière existe," affirme le scientifique.
Solodukhin indique qu'un trou de ver pourrait se former plus ou moins de la même façon que les trous noirs, lors de l'effondrement d'une étoile. Les physiciens pensent que c'est le processus normal de formation d'un trou noir, mais pour Solodukhin, des effets quantiques pourraient stopper l'effondrement juste un peu avant la formation du trou noir, et conduire à celle d'un trou de ver.
Selon lui, ce mécanisme pourrait même être inévitable dans une vision plus complète de la physique unissant la mécanique quantique et la gravitation. S'il a raison, alors partout où l'on s'attend à ce que des trous noirs se forment, des trous de ver se formeraient à la place.

Des trous noirs microscopiques

Et il pourrait exister une façon de tester cette conjecture. Certains physiciens pensent que les futures expériences dans les nouveaux accélérateurs de particules pourraient produire des trous noirs microscopiques (voir notre news: Théorie: les physiciens créeront-ils un jour des "saturnes noirs" ?).
De tels minis trous noirs émettraient des quantités mesurables de radiations de Hawking, démontrant par là même qu'ils en sont et non pas des trous de ver. Mais si Solodukhin a raison, et que des trous de ver microscopiques se forment à la place, aucun rayonnement de ce type ne doit exister.

La résolution d'un paradoxe

Un avantage supplémentaire de cette théorie des trous de ver est qu'elle pourrait résoudre le paradoxe de l'information du trou noir. La seule forme sous laquelle quelque chose s'échappe d'un trou noir est celle d'un rayonnement de Hawking, mais la façon dont ce rayonnement diffuse des informations sur l'objet qui a été avalé est mal expliquée. L'effet de brouillage de l'information est en conflit avec la mécanique quantique, qui interdit la perte d'information sur un objet tombant dans un trou noir (voir le paragraphe Le rayonnement de Hawking et son paradoxe dans notre news: Théorie: un trou noir, son horizon des événements et... un éléphant).
"En théorie, les trous de ver sont plus adaptés que les trous noirs parce que tous ces problèmes de perte d'information ne se présentent pas," indique Solodukhin. Comme les trous de ver n'ont pas d'horizon des événements, la matière est libre de s'en échapper sans avoir été initialement convertie en rayonnement de Hawking, et l'énigme de l'information perdue n'existe plus.
Pour en savoir plus:
L'article de Thibault Damour et Sergey N. Solodukhin  "Wormholes as Black Hole Foils" (pdf en anglais)

TROU BLANC OU FONTAINE BLANCHE

Pertinence physique

Dans son mode de formation, un trou noir est issu d'un résidu d'étoile massive dont le cœur se contracte jusqu'à se transformer en trou noir. Une telle configuration n'est pas statique : on part d'un corps massif et étendu qui se contracte pour donner un trou noir. Le trou noir n'existe donc pas de toute éternité, et il n'y a pas de trou blanc correspondant.

Pour être en mesure d'exister, un trou blanc doit soit être issu d'un processus physique menant à sa formation, soit être présent dès la création de l'univers. trous-cosmiques-univers-et-voyages-dans-le-temps-i792.jpg

Aucune de ces solutions n'apparaît satisfaisante : il n'existe aucun processus astrophysique connu pouvant mener à la formation d'une telle configuration, et l'imposer dès la création de l'univers revient à supposer un jeu de conditions initiales très spécifique qui ne possède pas de motivation concrète. Aussi l'existence des trous blancs semble-t-elle difficile à envisager. Il a cependant été proposé que des trous blancs puissent exister, cela pour expliquer la luminosité extrême de certains objets astrophysiques, les quasars[réf. nécessaire]. Au vu des quantités énormes rayonnées par ces objets, dont la luminosité rend possible l'observation depuis plusieurs milliards d'années-lumière de distance, il avait été supposé qu'ils puissent être le siège de phénomènes physiques exotiques comme un trou blanc, ou un phénomène de création continue de matière (voir Théorie de l'état stationnaire). Ces idées sont aujourd'hui abandonnées, les propriétés observées des quasars étant très bien expliquées par celle d'un disque d'accrétion au centre duquel se trouve un trou noir supermassif.

Commentaires (2)

1. Nathalie 14/10/2018

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Cordialement
Nathalie L

2. colombier (site web) 02/12/2015

bonsoir
il me semble que les photons ont une masse <10(-54)kg
la question est qu'est ce que la masse?

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