LIEUX SACRES

http://eden-saga.com/geobiologie-energie-vril-megalithes-cathedrales-reseaux-hartmann-curry-flux-sacres.html

Voici un lien interessant issu du site d'Eden Saga : 

 

 

OBSERVATIONS

 

L’observation des lieux sacrés partout sur la planète (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie) révèle qu’ils ne sont pas situés au hasard, mais sur des lignes géométriques précises. La Terre est tissée d’un réseau de ces lignes qui sont les manifestations physiques de flux énergétiques. Bien qu’il n’en soit pas fait mention dans notre éducation conventionnelle, ces faits ont été bien documentés dès les années 1930. Les peuples anciens détenaient la connaissance de ces flux et l’ont imprimée dans le paysage. Les indigènes actuels d’Australie et d’Amérique du Sud ne l’ont pas oublié.

LA GRECE ET L'AXE ST-MICHEL/APPOLON

 

Dans les années 1950, le français Jean Richer installé en Grèce fait des investigations à propos des temples grecs, qu'il publie dans son livre Géographie sacrée du monde grec. Il remarque que les temples et les Oracles sont souvent situés à des emplacements difficilement accessibles, ce qui n'était pas compatible avec l'objectif d'une fréquentation populaire. Il se demande donc quelle en est la raison. Il pressent que ces centres étaient reliés, mais il ne sait pas pourquoi.

C'est en rêve qu'il obtient la réponse. Une statue d'Apollon lui montre la connexion entre les sanctuaires qui le représentaient à Delphes et Athènes. A Delphes se trouve l'ancien Oracle de la Terre-Mère et Athènes abrite le temple de l'Acropole dédié à Athéna. Une fois réveillé, il prend une carte, trace la ligne Delphes - Athènes, et constate qu'elle se prolonge sur l'île de Délos, le lieu de naissance d'Apollon, et au temple d'Apollon de Kamiros sur l'île de Rhodes. La ligne traverse d'autres sites sacrés dédiés à Artémis tel que le Temple d'Agra.

Un peu plus tard, Lucien Richer, le frère de Jean, poursuit cette recherche, prolonge la ligne vers le nord-ouest et vers le sud-est où il trouve bien d'autres correspondances. Dans un article daté de 1977 intitulé L'axe Saint-Michel Apollon, il décrit cet alignement qui s'étend jusqu'à l'extrémité de l'Irlande, à l'ile sacrée de Skellig Michael, traverse de nombreux sites célèbres dédiés à St-Michel comme Saint Michael's mount déjà nommé à la pointe de la Cornouailles en Angleterre; le Mont Saint-Michel en Normandie; La Sacra di San Michele dans les Alpes italiennes et Monte Sant'Angelo dans la péninsule italienne Gargano, sanctuaire ancien dédié à Saint-Michel; le temple d'Artémis à Corfou; Delphes; Délos, et se prolonge jusqu'au Mont Carmel en Israël, couvrant ainsi une distance d'environ 4000 km. Là, il se divise en Israël et en Égypte, puis rejoint La Mecque en Arabie Saoudite.

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Une ligne droite de l'Irlande à Israël traverse des sites consacrés à Saint-Michel et Apollon (Merci à Paul Broadhurst and Hamish Miller)

Jean Richer découvre aussi, par l'examen de monnaies anciennes, que des lignes marquées par des temples rayonnent de Delphes, Délos et Sardes, et forment la roue d'un zodiaque (d'autres exemples de roues zodiacales plus loin).

Si le nom de Saint-Michel est chrétien, les sites qui lui sont dédiés sont d'origine pré-chrétienne. Ils ont été auparavant dédiés par les druides aux dieux du soleil et aux déesses-mères de la terre. Puis ils ont été absorbés par les chrétiens et renommés.

FAILLE DE KERNA

 

TEMPLE D'APPOLON

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Deux failles géologiques se rencontrent sous le temple d'Apollon. L'hypothèse de vapeurs remontant jusqu'à la pièce où la Pythie était confinée (le pneuma décrit par Plutarque et Strabon) est exposée par John Hale et al. (John Hale, Jelle Zeilinga De Boer, Jeffrey Chanton et Henry Spiller, Pour la Science, "Les secrets de la Pythie", n° 311, septembre 2003, pp. 70-75)

Il y a une émanation à cet endroit où se trouve actuellement l'aduton. Et les chèvres cherchaient à s'y nourrir, car Delphes, à cette époque, n'existait pas encore. Invariablement, toute chèvre qui s'approchait de l'émanation et s'y penchait, sautillait alentour d'une manière extraordinaire et émettait un son complètement différent de ceux qu'elle émettait habituellement. Le chevrier s'émerveilla de cet étrange phénomène ; s'approchant de l'émanation et se penchant pour en découvrir la nature, il vécut la même expérience que les chèvres ; les chèvres commencèrent en effet à agir comme si elles étaient possédées et le chevrier se mit à prédire des événements futurs." Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, 16, 26 :

 

LA FRANCE

 

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L'ouverture de la grotte de Lascaux en Dordogne est orientée face au soleil couchant du solstice d'été.croquis-202.gif

 

Coupe de l’entrée de la grotte tracée par Cl. Bassier, (fig 22, 24, 27) " Lascaux inconnu. " Arlette Leroi-Gourhan et Jacques Allain. Direction du faisceau lumineux du soleil au moment du coucher solaire du solstice d'été

 

La grotte, avec sa profonde obscurité, a peut-être été le premier centre d'observation du ciel.33457.jpg

Les repères naturels offerts par les limites de son ouverture, constituent en quelque sorte une lunette géante braquant son objectif vers les reliefs lointains et la lumière du jour , ou vers un morceau de ciel étoilé la nuit.

Le changement de grotte était occasionné par un changement de saison, la recherche du gibier, ou les besoins d'une cueillette nouvelle. Se jouait alors au-dessus des admirateurs du ciel, un spectacle nouveau. Le retour sur un même site si la saison était la même, permettant d'observer encore et encore le spectacle déjà vu, amenait sans doute l'homme à se poser des questions quant à la mouvance des cieux

 

 Au château cathare de Montségur, le premier rayon de soleil à l'horizon du solstice d'hiver traverse le château dans sa longueur par une petite ouverture. Au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique.

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 A Carnac, en Bretagne (France), l'orientation des alignements de menhirs correspond au soleil levant du solstice d'été. Autrement dit, le rayon solaire balaie à cet instant tout l'alignement jusqu'au cromlech à l'extrémité sud-ouest.

 

 

 

 

 

 

L'ALLEMAGNE

 

L'Allemagne est aussi dotée de centres préhistoriques, tels le cercle de Goseck et le cercle de Goloring. Le cercle de Goloring, situé en Rhénanie Palatinat proche de Coblence, a été étudié dès 1948 par le Dr. Röder. Il est composé d'un fossé circulaire de 175 mètres de diamètre, 80 cm de profondeur environ et une largeur maximum de 6 m. Autour se trouve un talus circulaire de 190 m de diamètre, 7 m de large et 80 cm de haut. Ses proportions sont similaires à celles de Stonehenge. Dans des études récentes, le Dr Zack avance que le Goloring est une horloge solaire géante.

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Le cercle de Goseck situé en Saxe-Anhalt a été découvert en aout 2003 par survol aérien et étudié par Wolfhard Schlosser. Ce ne sont pas ici des constructions en pierre, mais des talus en terre et des palissades de bois qui ont difficilement survécu au temps. De 75 m de diamètre, il comprend 3 cercles concentriques de terre et d’épieux de bois avec chacun 3 ouvertures qui coïncident avec les levers et couchers du soleil aux solstices d’hiver et d’été. On peut le mettre en rapport avec le disque de Nébra trouvé à moins de 30 km de là, et avec le cercle de culture de Grasdorf qui est apparu en 1991 près de Hildesheim à 150 km plus au Nord-Ouest (voir article Diagrammes de champs).

 

EN ANGLETERRE ET EN ECOSSE

 

Au début du 19e siècle, N. Lockyer déjà nommé plus haut repère une ligne d'importance astronomique issue de Stonehenge, longue de 35 km, qui trace la course du lever de soleil de milieu de l'été.

En 1965, le professeur Gerald Hawkins suggère que les constructeurs de Stonehenge avaient des connaissances astronomiques poussées.

En 1967, un professeur de technologie en retraite, Alexander Thom, publie un livre Megalithic Sites in Britain qui a un retentissement important. Il relate ses mesures sur plus de 500 pierres qu'il a étudiées sur le sol écossais et brittanique. Il énonce que les monuments mégalithiques tels que que Stonehenge, Avebury, Long Meg, mais aussi bien d'autres de taille plus modeste dont les pierres semblent placées au hasard, suivent en réalité un plan précis au millième, basé sur des figures géométriques (cercles, ellipses ou autres). La géométrie des cercles de pierres dérive des positions extrêmes du soleil, de la lune et des étoiles au moment de leur lever à l'horizon.

Le site de Callanish en Écosse se présente comme un vaste champ de pierres levées. Pour Alexander Thom, ses pierres forment un calendrier basé sur la position de la Lune. Il suggère que l'alignement des pierres, lorsqu'on regarde vers le sud, pointe vers la pleine Lune du milieu de l'été derrière une montagne lointaine appelée Clisham.

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Même des églises, pourtant bâties à des époques plus récentes, ont des orientations reliées à l'astronomie. À une certaine date, des rituels avaient lieu pour célébrer le courant d'énergie qui coule selon les lignes qui les traversent, afin de distribuer cette énergie aux alentours et d'en faire bénéficier les récoltes.

 

L'IRLANDE

Dans les années 1980, Martin Brennan (voir son livre The Star and the Stones) a dépensé une énergie incroyable pour faire admettre sa théorie sur le rapport entre l'orientation des couloirs des tumulus (dolmens recouverts de terre) et le calendrier (solstices, équinoxes et le jour à mi-temps entre les deux). Par la suite, beaucoup l'ont suivi dans ses déductions sur le lien astronomique

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 Un magnifique exemple est l'entrée sud de NewGrange, en ligne avec un menhir et un tumulus, et dont le    couloir d'entrée est éclairé au premier rayon du solstice d'hiver. D'autres couloirs sont dans l'axe d'une ligne de ley.orientation astronomique est précise. Toutefois, elle ne peut être comprise (selon Posnansky) que si elle se rapporte au ciel tel qu'il était en 15'000 avant J.C. D'autres éléments sont en faveur de cette date, par exemple l'existence de quais à une distance du lac actuel qu'il couvrait à l'époque.

LE PORTUGAL

Evora au Portugal

Depuis les années 1930, la popularisation du concept d'alignements de sites sacrés a permis d'attirer l'attention sur ce phénomène dans d'autres pays et beaucoup d'autres ont été repérés. Par exemple au Portugal, le double cromlech d'Almendres, dans le complexe d'Evora, est aligné avec deux autres sites anciens sur 50 km: le dolmen de Anta Grande dans le site de Zambujeiro; le cromlech de Xuarez de forme rectangulaire près de Monsaraz.

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Le double cromlech d'Almendres au Portugal Merci à Ancient Wisdom

 

l'azimut de 110° de cette ligne est celle de la pleine lune du printemps.

 

 

 

 

 

Alignements astronomiques

Evora au Portugal, Xanten en Allemagne, Delphes en Grèce, la ligne St-Michel anglaise, il devient clair que l'astronomie joue un rôle important dans la conception de certains sites. Plus on cherche à comprendre ces rapports et plus on trouve de liens.

On entre là dans le domaine de l'archéoastronomie. L'archéoastronomie résulte de l'association de l'astronomie et de l'archéologie pour déterminer les connaissances et les représentations des anciens, à partir des inscriptions qu'ils ont laissées dans leurs monuments. Elle est née dès les années 1960 avec des chercheurs de terrain qui en ressentaient l'évidence. Mais elle était rejetée alors par les universitaires. Cette situation est en train de changer peu à peu alors qu'arrivent à la fois de nouvelles générations plus ouvertes et de la matière archéologique plus abondante pour l'attester. Elle est maintenant reconnue par l'université avec prudence, et même étudiée (voir K. Gadré, Culture Diff').

On constate que de nombreux sites archéologiques présentent un ou des axes orientés dans des directions précises. Ces directions sont généralement en rapport avec le soleil ou la lune. Par exemple avec leur lever au moment de l'équinoxe ou du solstice ou à une autre date significative. Citons quelques exemples supplémentaires.

 

AMERIQUE LATINE

 

 

Teotihuacan e1teotihuacan1.jpgst un site archéologique du Mexique qui était un véritable ville, structurée par sa longue "allée des Morts" rectiligne qui la traverse sur 4 km environ selon un axe presque nord-sud, avec une déviation de 15° 50' vers l'est. Il s'y trouve de nombreuses pyramides à degrés, dont au nord la "pyramide de la Lune", et au milieu la "pyramide du Soleil". L'orientation correspond au lever du soleil du 13 aout.

 Dans son ouvrage Cycles of the Sun, Mysteries of the Moon: The Calendar in Mesoamerican Civilization (1987), le Dr. Vincent Malmström fait remarquer que cette date représente le commencement du monde dans la mythologie Maya.

 

 

 

Plus au sud, en Bolivie, à proximité du lac Titicaca, se trouvent les ruines de la ville de Tawanaku.1tiwanaku.jpg

 

Elle comporte elle aussi des pyramides à degrés et d'autres monuments tels que la porte du soleil. Son orientation astronomique est précise. Toutefois, elle ne peut être comprise (selon Posnansky) que si elle se rapporte au ciel tel qu'il était en 15'000 avant J.C. D'autres éléments sont en faveur de cette date, par exemple l'existence de quais à une distance du lac actuel qu'il couvrait à l'époque.

LE NOUVEAU MEXIQUE ET LES ANCIENS PUEBLOS

En 1930, des archéologues décrivent que des pistes, laissées par les indiens Miwok, traversent les Sierras californiennes et franchissent collines et vallées en droite ligne sans zig-zag ni contour.

Au Nouveau Mexique, un complexe important de lignes, visible par satellite, se trouve dans le Chaco Canyon. 1chaco.jpg

Chaco Canyon a été un temps le lieu d'habitation des anciens indiens Anasazis. Le nom Anasazi qu'on leur donne habituellement n'est d'ailleurs pas correct car il provient de la langue Navajo pour désigner un "ancien ennemi". Les amérindiens ont demandé de les appeler Anciens Pueblos, car les espagnols de la conquête ont donné le nom de Pueblos aux civilisations indiennes qui construisaient des villages. D'abord implantés sur le plateau, les Anciens Pueblos ont ensuite vécu dans des habitations troglodytes édifiées dans des endroits difficiles d'accès.

 Les habitations sont dotés de kivas, chambres circulaires souterraines, réservées aux cérémonies, dont le toit plat arrive au niveau du sol. Les anciens pueblos ont abandonné ces lieux à partir de 1300 sans laisser de traces de ce qu'ils sont devenus. Toutefois des tribus actuelles peuvent se prétendre leurs descendants, tels les Zuñis et les Hopis. 

Quand les archéologues ont pu disposer de photos par satellite à la fin du 20e siècle, ils ont découvert ce complexe de lignes strictement rectilignes qui rayonnent en faisceau à partir de Chaco Canyon et se prolongent sur plus de 100 km vers l'extérieur. Larges de 9 m, elles filent droit devant sans tenir compte des difficultés de relief, alors qu'en comparaison, les routes contournent les obstacles et suivent la topographie. Des marches sont taillées dans la roche pour traverser les falaises.

Sur le terrain, elles sont à peine visibles. Certaines sont taillées dans la terre et dans la pierre. D'autres ne sont pas apparentes au sol et ce ne sont que les différences de végétaux et de réflexion de la lumière qui les rendent visibles d'en haut.

Elles ne conduisent nulle part, et suivent parfois des orientations astronomiques. Plusieurs douzaines de petits bâtiments de cérémonie, les Great Houses, sont disposés au long de ces lignes et réparties dans le désert.

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Le Mexique et les Mayas

Au sud de Mexico, dans la péninsule du Yucatan, on entre dans le domaine des anciens Mayas. Ils y ont tracé de longues routes droites appelées sacbeob (au pluriel; scabé au singulier) ou chemins blancs.

 Elles sont en partie détruites, mais il en subsiste encore une, longue de 100 km entre Coba et Yaxuna dans le Nord de la péninsule. En 1920, Thomas Gann la décrit ainsi: une chaussée de 10 m de large, surélevée de 0,5 à 2,5 m, construite en blocs de pierres. C'est l'une des routes les plus remarquables jamais construites, aussi droite qu'une flèche et presque plate comme une règle, aussi loin qu'on peut la suivre.

Les sacbeob relient des lieux sacrés et des temples de cités mayas. Selon les mayas, les sacbeob sont associés à d'autres voies invisibles, mythiques, qui passent sous terre ou en l'air.

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LE PEROU

Le Pérou et les Incas

Les Incas font référence à des lignes sacrées qui ont été étudiées dans les années 1970 par Tony Morrison dans son livre Pathways to the Gods. Les Incas les nomment ceque, mot quéchua qui signifie au sens premier ligne, mais désigne en réalité beaucoup plus que ça. C'est aussi par exemple un pèlerinage.

Ces lignes ne sont généralement pas matérialisées, mais elles peuvent avoir été reprises comme limites de terrain. Elles sont toutefois soulignées de constructions sacrées, les wak'as (ou huaca), qui sont comme des bornes placées sur cette ligne, des stations de vénération. Les huacas sont identifiées par un rocher, un empilement de pierres, une source, une grotte ou une construction humaine (maison, fontaine, canal, palais). Les premiers conquérants espagnols les ont remarquées. Un prêtre, Bernabé Cobo, en a relaté l'existence, mais l'église catholique au 17e siècle a demandé que ces constructions soient détruites. Comme en Europe, elles ont été remplacées en de nombreux lieux par des églises.cuzco1-20097.jpg

Un complexe de 42 ceques rayonne à partir de la capitale inca Cuzco et son Temple du Soleil. Les lignes sont droites, souvent parallèles et passent en ignorant toutes les difficultés de terrain, comme à Chaco Canyon. Elles se terminent souvent sur le sommet d'une montagne sacrée.

Carlos Milla Villena a mis en évidence un alignement flagrant qui traverse tout le Pérou depuis l'ancienne cité de Tiahuanaco en Bolivie: les monuments mégalithiques de Cuzco; du Machu Picchu; de Vitcos, brève capitale des Incas en exil; Ollantaytampu; et Cajamarca, lieu de capture du roi inca Atahualpa.

 

Le Pérou et les Nazcas

Au Pérou, à 400 km au sud de Lima dans le désert de Nazca, on a découvert en 1926 un autre vaste complexe de lignes tracées au sol sur plus de 500 km2. Elles apparaissent en clair sur un sol couvert de cailloux gris. 1sajamalines.jpgLe contraste est obtenu simplement en enlevant les cailloux sur le trajet des lignes. Mais qui l'a fait?

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On ne peut se rendre compte des figures que forment ces lignes que sur des photos aériennes. Elles sont longues de plusieurs kilomètres, franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni leur rectitude en soient affectées. Entre les faisceaux de lignes droites, se trouvent des dessins qui figurent surtout des animaux: singe, condor, chien, araignée, baleine, lézard, serpent, divers oiseaux comme la grue, le pélican, la mouette, le colibri et le perroquet. En plus des animaux, on trouve des spirales et des ellipses.

Les historiens estiment que ces dessins ont été réalisés entre 400 et 650 de notre ère par la civilisation Nazca qui s'est développée entre 300 et 800, avant les Incas. Ces figures ont été étudiées par l'allemande Maria Reiche (1903 - 1998) qui y a consacré la majeure partie de sa vie. Elle faisait l'hypothèse que les géoglyphes avaient une fonction astronomique, dans le but de prévoir les dates importantes de l'année solaire en vue d'une planification agricole.

 

spirales et des ellipses.

Les historiens estiment que ces dessins ont été réalisés entre 400 et 650 de notre ère par la civilisation Nazca qui s'est développée entre 300 et 800, avant les Incas. Ces figures ont été étudiées par l'allemande Maria Reiche (1903 - 1998) qui y a consacré la majeure partie de sa vie. Elle faisait l'hypothèse que les géoglyphes avaient une fonction astronomique, dans le but de prévoir les dates importantes de l'année solaire en vue d'une planification agricole.

 

L'Australie et ses Aborigènes

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En Australie, les aborigènes ont un rapport direct avec la Terre, semblable à celui des Kogis et de bien d'autres peuples de la Terre qui ont conservé le sens de l'équilibre spirituel. Dans l'invisible, ils perçoivent des voies qu'ils nomment turingas.

Les formes des collines, des rivières et des rochers sont modelées par ces lignes. Elles ont été conçues par les élémentaux ou les dieux du Temps du Rêve, un monde invisible à nos yeux, pour donner forme à la Terre. Leur centre sacré est le roc d'Uluru, aussi connu sous le nom d'Ayers Rock, situé au centre de l'Australie. Il s'élève à 348 mètres au-dessus de la plaine.

Les aborigènes disent que ces turingas sont revitalisés à certains moments par des énergies qui coulent en eux et fertilisent la campagne. Ils les utilisent comme voies de communication de messages télépathiques sur de grandes distances.

 

 

La Chine et les veines du Dragon1fengshui.png

 

Depuis longtemps, les Chinois ont connaissance d'un système de lignes de courants d'énergie qui circulent dans et sur la terre, qu'ils nomment les veines du Dragon.

 

Ces courants les ont guidés pour façonner le paysage selon un art qu'ils nomment le Feng Shui. Des collines et des montagnes ont été remodelées, aplanies. Lorsqu'ils doivent implanter un bâtiment ou un arbre, ils choisissent l'emplacement en conformité avec ces lignes et les éléments du paysage existants. Par exemple, les maisons ne doivent pas êtres construites en ligne droite dans le paysage.

 

 

Flux d'énergie

En suivant les perceptions et connaissances ancestrales des Chinois, des aborigènes australiens, des Kogis, et de bien d'autres, il apparait comme une évidence que les alignements de sites sacrés et les réseaux de lignes sont à l'origine de véritables conduits d'énergie.

Les courants sont invisibles dans l'état ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des états de conscience élargie. Nombreux sont les occidentaux qui ont cette perception, en dépit de leur entourage qui les ridiculise et rejette leur témoignage. Avec un peu d'entrainement par exemple, les courants d'énergie peuvent facilement être ressentis à proximité des menhirs et des cercles de pierre.

Dans son livre Needles of Stone (1978), Tom Graves indique que les énergies sont bien réelles, car lorsque vous vous tenez à côté ou contre la pierre, vous pouvez être repoussé, avoir la sensation d'être saoul, et même dans certains cercles de pierres, recevoir un choc électrique. Des personnes ressentent des effets bénéfiques à certains endroits, des sensations de malaise à d'autres. Certaines ont même la capacité de voir ces flux circuler d'un menhir à l'autre et monter en spirale au-dessus des menhirs.

Les sensations corporelles peuvent être rendues manifestes par une approche radiesthésique qui n'est rien d'autre qu'une amplification des réactions corporelles (voir en annexe: L'apport de la radiesthésie). En France Louis Merle (Radiesthésie et préhistoire, 1933) a fait œuvre de précurseur sur les sites de la région de Capdenac (Aveyron) par cette approche. D'autres radiesthésistes ont découvert que les menhirs sont placés sur des croisements de lignes de forces souterraines, dues à l'eau ou à des failles géologiques.

En Angleterre du temps de Watkins, des membres de son Straight Track Club avaient adopté l'idée des flux énergétiques qui relient les menhirs entre eux. Arthur Lawton écrivait en 1938 que les lignes de ley sont des lignes de circulation de la force cosmique. Les alignements de sites sacrés en sont la manifestation physique visible. Cette idée a été popularisée en Angleterre par Dion Fortune dans son roman The goat foot god (Le dieu aux pieds de chèvre, 1936). Puis dans les années 70, c'est le président de la Société Américaine de Radiesthésistes, Terry Ross qui s'en fera le porte-parole.

Les flux et le terrain

En Angleterre dans les années 1950, Guy Underwood (livre The pattern of the past) étudie par radiesthésie la configuration des flux énergétiques dans les sites sacrés. Il en détecte sous les monuments mégalithiques, dans les collines, les ouvrages en terre, les églises. Il découvre que les structures préhistoriques physiques sont la transposition des courants magnétiques souterrains. Par exemple, les menhirs sont implantés sur le passage de courants d'eau souterrains ou sur une faille géologique.

Parallèlement ou par la suite, d'autres personnes ont amplifié ces études, précisé les liens entre les courants d'eau, les failles, et les courants d'énergie et étendu leurs recherches aux monuments religieux. Ils relient les courants à des influences magnétiques et électriques (voir en annexe: Nature physique des flux). Certains remarquent que le bétail est attiré par les cercles de pierre ou les tumulus. Les oiseaux migrateurs et les fourmis suivent les lignes de courant dans leurs déplacements.

Parmi ces pionniers zélés, je cite entre autres, en Angleterre, Paul Devereux (Spirit Roads: Exploring Otherworldly Routes in the Old and New Worlds); aux États-Unis, Terry Ross, Sig Lonegren (Spiritual Dowsing); en France, Henry Quiquandon, Georges Prat (Architecture invisible).

Certaines constructions sacrées ne sont pas forcément positionnées sur un flux dès l'origine. Il se peut que leur implantation ait modifié, modelé ou déterminé la localisation et le débit de ces courants, probablement intentionnellement. Une indication en faveur de ceci se trouve à Stonehenge, où des pierres sont tombées hors de leur position d'origine. Le flux a suivi ces pierres.

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Flux énergétiques autour du menhir de Bidon en Ardèche: courants d'eau (en bleu), failles géologiques (en mauve) et flux sacrés (en orange). En jaune, l'entrée énergétique du menhir.

Extrait de: Architecture invisible © G. Prat

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TRIANGLES SACRES

      

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1prat-triangles-1.jpgDeux triangles sacrés selon G. Prat:

Chartres, pyramide de Khéops,

Arles Chartres, Istamboul, Szczecin 

 

Carte Google Earth adaptée par A. Boudet

 

à suivre.....

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